placement abusif

Le placement abusif est un phénomène de plus en plus fréquent dans notre société. Mais de quoi s’agit-il ? Un placement abusif est le placement d’un mineur qui est retiré de sa famille et qui est placé par la justice dans un autre lieu, essentiellement dans un foyer de l’aide sociale à l’enfance. Ce phénomène n’est pas nouveau en France et il a commencé à se faire entendre dans les années 2000. A travers le rapport Naves, dont l’auteur Pierre Naves déclarait qu’au moins 50% des placements en foyers aurait pu etre évité. Ce fléau, face aux échecs des politiques de l’enfance, n’a fait que s’accroitre et touche de plus en plus de famille.

enfant triste après des placements abusifs

Pourquoi le placement abusif existe-t-il ?

La notion de « danger »

Dans la loi, il est écrit qu’il est nécessaire de placer tout mineur hors du domicile familiale si il est considéré comme étant en danger. Sauf que cette notion est très floue, incitant les juges et travailleur sociaux à traiter cas par cas, laissant libre à leurs interprétations. A partir de ce postulat, un placement abusif a lieu car le danger a été largement exagéré.

Placement de mineurs à cause de mère « fusionnelle » ou des divorces difficiles 

Une mère fusionnelle serait une mère qui, en raison de sa trop grande proximité avec son enfant, retarderait son développement. Cela peut s’assimiler à la figure de la mère protectrice. On peut accuser la mère d’adopter ce type de comportement lorsqu’elle décide de retirer son enfant de l’école. En effet, elle peut constater que son  enfant n’est pas à l’aise dans ces structures. On peut aussi affirmer cela lorsque la mère tente de préserver l’enfant de contact avec un proche accusé d’inceste par l’enfant. Mais on peut retrouver ce type d’accusations lors d’un divorce difficile, le père mettant en avant ce type d’allégation. Pour approfondir sur les divorces difficiles, l’aide sociale à l’enfance peut venir dans le

La formation des travailleurs sociaux 

les travailleurs sociaux sont les personnes travaillant pour l’aide sociale à l’enfance qui mènent les enquetes sociales dans les familles. lorsqu’un signalement est fait auprès de la justice ou de l’ASE sur une famille, une enquete expéditive est menée dans les familles, par le biais d’entretiens. Après cet entretien dans le domicile des familles, un rapport est rédigée et détermine si l’enfant est en danger ou pas. 

Durant l’entretien, afin de justifier le placement d’un enfant et des possibles torts  de la part de la famille, ils vont s’appuyer sur la psychanalyse. En effet, l’interprétation de l’inconscient va aboutir à la confirmation des présupposés négatifs qu’avaient les travailleurs sociaux sur la famille. La théorie freudienne est enseignée dans les écoles sociales et elle est souvent mal employée. De cette manière, des placements abusifs ont lieu.

La justice et la parole des femmes et des mineurs 

 Les cas d’incestes ou divorces difficiles, on remarque que la parole des femmes et des mineurs est mal considérée. Effectivement, lorsqu’une mère et un enfant vont dénoncer les faits d’incestes d’une personne, on va  minorer leurs voix. On va affirmer que la mère manipule son enfant. Elle le manipule pour lui faire affirmer des fausses informations. On appelle cela le  syndrome d’aliénation parentale, s’appuyant sur aucune preuve scientifique. On note que 90% des cas d’incestes sont en réalité vrai ! On s’appuie sur la théorie freudienne pour décridibiliser les dénonciations d’inceste des enfants. On affirme que c’est leurs inconscients qui s’expriment dans ce qu’ils voient et qu’ils n’ont jamais vécu cela. Dans les divorces difficiles, la parole de la femme est décridibilisée par l’homme, dont on favorisera la voix
 

La gestion des départements 

le conseil départemental sont les institutions à l’échelle locale qui s’occupent de la gestion de l’aide sociale à l’enfance. La gestion n’est pas la meme en fonction des personnes qui siègent aux conseils départementaux. En effet, les départements ne vont pas chercher à agir sur le placement abusif, laissant ainsi ce phénomène prospérer. On estime que 3/4 des recommandations faites par l’Etat pour une meilleure gestion de l’ASE ne sont pas appliqués.

Comment lutter contre le placement abusif ?

réformer la justice contre les placements abusifs

Revoir la notion de danger 

Comme dit-précedemment, le placement abusif d’enfant se fait bien souvent lorsque le juge estime que l’enfant dont la famille est sous enquetes judiciaire est en « danger ». Sauf que la notion de « danger » est très floue. En effet, le juge se positionne à partir des rapports des travailleurs sociaux qui ont tendance à exagérer des détails pour justifier le placement(maison sale, enfant timide et peu ouvert). Aussi la notion de « danger » est donc à la libre interprétation des juges, étant donné qu’il n’y a pas de délimitation claires. Il y a donc jurisprudence et il faut redéfinir précisément cette notion juridique.

Cessez l’utilisation dans la justice et dans les services sociaux de théories frauduleuses 

Les services sociaux pour justifier le mauvais comportement d’un parent ou d’un enfant, vont s’appuyer sur la psychanalyse freudienne. Ils vont utiliser l’inconscient pour interpréter les faits et gestes des personnes interrogés. Par ces interprétations, les travailleurs sociaux vont toujours avoir raison. Les travailleurs sociaux et la justice vont accuser les « mères fusionnelles » d’aliéner leurs enfants. C’est le syndrome d’aliénation parentale, qui consisterait en la manipulation d’un parent sur un enfant pour le détourner de l’autre parent. L’ensemble des études scientifiques réfutes cette théorie, ce qui rend illégitime son utilisation. Pourtant de trop nombreux parents se voient écrire dans les rapports de l’aide sociale à l’enfance « qu’ils aliènent leurs enfants ». Les juges pratiquent cette meme technique. On peut aussi le syndrome de muchansen, qui correspond à la simulation d’une maladie ou d’un traumatisme  pour un prétendu patient. On ne recense que 277 cas dans le monde, donc peu probable que l’ASE tombe sur une personne qui est atteinte. Et encore il existe des débats parmis les scientifiques sur sa validité.

Les travailleurs sociaux et la justice se permettent d’employer un vocabulaire scientifique qui ne correspond pas à leurs domaines de compétence. Nous appelons à cesser l’enseignement de la psychanalyse aux travailleurs sociaux et à des vrais compte rendu médicaux. Nous ne voulons plus d’emploi de thèse scientifiquement fausse et des conclusions faites par des personnes non formées pour cela.

Les cas d’incestes

L’inceste correspond à une agression sexuelle faite par un membre de la meme famille que la personne agressée. En France, 90% s’avère etre vrai. malheuresement, la justice et l’ASE se basant sur la psychanalyse, le SAP et le syndrome de muchansen, discréditent la parole des victimes. En croyant le parent coupable, on met en place une AEMO et on décide de placer l’enfant hors du domicile. 

Plusieurs propositions existent pour régler ce problème:  laisser la possibilité au juge de placer l’enfant chez le
parent non soupçonné et pas seulement chez l’autre parent ou à l’ASE. L’objectif est de protéger l’enfant de tout nouveau abus. 

Proposer un expert spécialisé dans une affaire d’inceste à l’enfant afin de pouvoir étayer précisément si l’enfant a été victime ou non de cela

Recentraliser l’aide sociale à l’enfance

L’aide sociale sociale à l’enfance est au mains des départements depuis la décentralisation de 1982. C’est donc ces institutions qui décident quelles politiques menées dans l’ASE. Si le département ne mène pas une politique active de lutte contre les placements abusifs ou la dégradation des foyers de l’enfance, il en résulte des conditions de vie précaires pour les mineurs. Il est donc indispensable que l’ASE revienne au pouvoir central pour une politique cohérente et commune. Cela permettra d’amoindrir les disparités entre départements. 

Le placement abusifs des enfants autistes

les cas des placements abusifs des autistes

L’autisme correspond à des difficultés d’interactions sociales et de communications. On le remarque aussi à des interets restreints et répétitifs. On remarque, de la part de la justice et de l’aide sociale à l’enfance, une méconnaissance sur cette spécificité. Parmis les institutions de formations des travailleurs sociaux, on en compte seulement 14% qui ont des formations adéquates aux troubles autistiques. Egalement, les foyers de l’enfance ne sont médicalement adaptés pour accueillir ces enfants. Les travailleurs sociaux, pour la plupart mal formé sur l’autisme, soupçonnent parfois les parents de  créer ce trouble chez leur enfant. C’est le syndrome de Muchansen. Les travailleurs sociaux dans leurs enquetes, vont avoir tendance à poser des questions non-adéquates aux enfants. Cela les pousse à se méprendre dans leurs rapports sociaux.

Pour faire en sorte que l’aide sociale à l’enfance ne soit plus « une machine à broyer des familles d’enfant autiste »(Autisme France), il est nécessaire de mieux former les travailleurs sociaux à ce sujet, de créer des foyers spéciaux qui soient adaptés aux besoins des enfants autiste

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sources: 

livre de christine ceradda: placement abusif d’enfants: une justice sous influence